nicetomeatyou

NICE TO MEAT YOU

Lundi 31 janvier 2011 à 14:08

 http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/Gojira1954Japaneseposter.jpgLes pays en guerres sont souvent les lieux les plus propices  aux métaphores suscitant la réflexion sur notre conditions d’êtres humains, sur nos rapports à la nature, sur nos rapports avec nos semblables tout simplement.
 
Mais ils est un pays en particulier, où ces métaphores prennent tout leurs sens, tant les horreures de la guerre, tant les actes impardonnables, non seulement envers les hommes mais envers la nature ont été commises: le Japon.
 
les 6 et 9 Aout 1945, les petites villes d’Hiroshima et Nagasaki furent victimes des bomardement atomiques lançées par les Etats unis, suite au refus de l’ultimatum de Postdam. 
6 jours après les bombardements, le Japon capitula, et le pays se reconstruisit sous la direction des autoritées américaines, les forces armées du japon, qui étaient autrefois grandes et puissantes et reignant sur presque toute l’asie, furent réduit à une simple force d’intervention.
 
Neuf ans aprés la catastrophe, un des plus grands studios de cinéma japonais, les studio Toho lâchèrent sur les écrans un terrible monstre, métaphore des horreures subies par le peuple japonais, et du traumatisme de la guerre: GODZILLA!
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/anatomygodzilla.jpg
 
Ce monstre né de l’ésprit du producteur TOMYUKI TANAKA, ce Monstre, endormi depuis des milliers d’années dans une grotte sous-marine, fut réveillé par des éssais nucléaires dans la mer du pacifiques, dès lors, il n’aura de cesse de passer sa fureur sur les hommes, ravageant tout sur son passage.
 
Plusieurs personnes ayant contribué au film originel de 1954 sont resposable de la naissance de Godzilla, le premier est s ns conteste TOMOYUKI TANAKA, qui inventa sur le papier cette histoire de monstre dans le but originel de concurrencer le KING KONG de MERIAM C. COOPER et ERNEST B. SCHOEDSAK; le scénario s’intitulant, à la base, tout simplement «G» racontait l’histoire d’une pieuvre gétante, ce qui fut changé au final.  Le nom de GODZILLA (prononciation américaine se traduisant pas le roi lézard) devrait se dire GOJIRA ( contraction de l’anglicisme GORILLA et tu terme japonais KUJIRA qui veut dire, baleine, la légende veut que ce nom fut porté par un membre du département des effets spéciaux, réputé poue sa carrure imposante).
Le second père du monstre est le directeur du département des effets spéciaux de la toho, EIJI TSUBURAYA qui donna corp au monstre (Tsuburaya est également connu pour avoir donné naissance à une des séries pour enfant des plus populaires au Japon ULTRAMAN) et le compositeur AKIRA IFUKUBE qui donna à la bête son terrible cri.
Enfin, le plus important fut le réalisateur INOSHIRO HONDA, cet homme réputé pour ses films intimistes et ses documentaires, diplomé de l’école des beaux arts, se chargea de donner au film, sa poésie fantastique, sa beauté des décors, et travailla au travers de ce films sur ses sujets de prédilections, l’écologie et les rapports de l’homme à la nature. le film est une fable pessimiste retranscrivant le sentiment de rancoeur du peuple nippon, à l’égard des américains, et se charge de montrer de façon imagée (les autoritées américaines surveillant de très près le productions cinématographiques à l’époque) le sentiment d’impuissance du peuple, le réalisateur semblant tenir ce discours: « regardez où nous en sommes, nous qui étions une grande armée, nous qui avions un grand empire, voici notre armée réduites à peau de chagrin, seulement trois petits tanks balayé par la moidre menace grotesque» .
 
Il est toutefois très important de noter que le réalisateur n’étant en aucun cas un militariste,  semble témoigner plus de tendresse au petite gens, en effet, les premières victimes du monstre sont des pêcheurs, «les ouvriers de la mer». 
 
Par ailleurs, le film de monstre japonais, se distingue de son homologue américain par sa formule scénaristique, dans le film américain, le mostre apparait, tue des personnes importantes, est détruit par un scientifique, et finalement tout le monde est heureux et retournent à leurs vie normale; dans le films japonais, en revanche, les petite gens sont les premières victimes, la solution utilisée pour détruire le monstre est aussi dangereuse que ce qui lui donna naissance, et le film se termine sur une fin amère, on enterre nos morts, on soigne nos bléssés, et on tremble de revoir surgir un autre monstre.
 
Avec le temps, Godzilla est passé du statut de menace à celui de héros, combattant d’autre monstres, du plus sublime au plus grotesque, au fur et à mesur, que les enfants se sont attachés au personnage, et que Godzilla entra dans la culture populaire, jusqu’a en devenir un élément phare.
 
Malheuseusement, jusqu’à récemment, le film originel ne fut disponible que dans une version américanisée, l’histoire légèrement modifè, minimisant l’implication américaine dans la naissance du monstre.
 
le film originel, se conclut par une mise en garde «ça ne se terminera jamais, les hommes continueront leurs courses folles, bombe A contre bombe A, bomme H contre Bombe H, peut être un jour, verrons nous ressurgir un autre godzilla...».
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/i11165godzilla.jpg

Mardi 18 janvier 2011 à 22:00

http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/nosferatumurnau03g.jpg «une pâleur étonnante, voila l’impression que me laissait ce visage»
s’il est un monstre qui nous a fasciné plus que les autre, c’est sans contestes, la figure amblématique du vampire.
 
voila cent-quatorze ans aujourd’hui qu’un fonctionnaire originaire de Dublin publia le livre qui donnera au vampire, ses lettres de noblesse. En effet, le Dracula de BRAM STOCKER est aujourd’hui encore le roman le plus vendu aprés la bible, mais il n’est pas la seule oeuvre à conter les méfaits d’une telle créature, les premières traces du vampire dans la littérature, remonte à  1748, dans le poeme intitulé der vampyr d’Heinrich Augustin.
 
les premières proses vampiriques remontent, elles, à 1810 dans un texte de JOHN STAGG intitulé THE VAMPYRE, mais c’est le mouvement gothique apparu sous l’ère victorienne qui fera du vampire un emblème, avec les romans de JOHN WILLIAM POLIDORI, Carmilla de SHERIDAN LE FANU, et surtout le DRACULA.
 
Le vampire représente l’idée du diable lui-même, une sorte d’ange déchu, un homme qui s’est senti trahi par son dieu, qui, par esprit de revanche, se complait dans le pêché et le blasphème, il est tour à tour tueur et tentateur, repoussant et attirant à la fois.
Il est difficile d’aborder le thème du vampire, sans aborder le climat et le moeurs de la socièté victorienne, qui se passionnait pour l’hypnose et le mesmerisme, célébrait des messes noires, et se livrait au sado-masochisme et à la sexualité de groupe; il semblerait que cette même socièté avait pour habitude de s’habiller de noir en hommage à leur souveraine qui porta le deuil jusqu’à son dernier jour.
cette même reine aurait eu parait il des penchants nécrophiles.
 
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/180px400BehandlungderSyphilis.jpg
C’est aussi la grande époque de la Syphilis, et la peur de la contamination sanguine (il va de soi que l’apparition du virus HIV redonne son actualité au genre vampirique) 
tandis que dans les petites rue de white chapel, un autre monstre défie scotland yard, un autre monstre «venu de l’enfer» JACK L’EVENTREUR.
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/2221956f520.jpg
 
Il est toutefois amusant de noter que malgré le fait que l’image dominant de vampire étant un homme séduisant et monstrueux, c’est d’abord la femme qui eut la primeur de planter ses crocs dans la jugulaire du lecteur: la vampe une femme fatale, dangereuse et envoutante, tentatrice originelle, elle est l’image d’ EVE, qui emporta ADAM dans sa chute du jardin d’EDEN.
 
Le cinéma eut bientôt fait de tirer profit de l’image du vampire, le premier vampire de l’histoire du cinéma, est le mythique NOSFERATU, EINE SYMPHONIE DE GRAUEN (nosferatu, une symphonie de l’horreur) de FRIEDRICH WILHELM MURNAU en 1922, qui reprit l’histoire du roman de bram stoker en changeant les noms et les lieux, faute de n’avoir pu obtenir les droits de la veuve de l’auteur, elle éxigea que chaques copies du film soit détruites, mais il subsista et demeure aujourd’hui l’un des piliers du cinéma expressioniste allemand. Toutefois, le film se différencie du roman par l’approche plus directe du vampire envers ses victimes, ils se dit chez les spécialiste du genre que cette approche est motivée par l’homosexualité du réalisateur.
 
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/lugosibeladracula012.jpg
le second film traitant le thème du vampire est le DRACULA  de TOD BROWNING, sorti en 1931. Sorti le jour de la saint valentin, le rôle du vampire y est tenu par un acteur d’origine hongroise alors assez méconnu, hormis pour avoir déjà joué le rôle du comte au théatre: BELA LUGOSI, son accent exotique, son regard pénétrant ainsi que l'érotisme latent pour l’époque, ne tardèrent pas à faire de ce film, un véritable monument de la culture populaire et à installer à jamais l’image du vampire telle que nous la connaissons aujourd’hui, celle d’un séducteur au charme envoutant.
 
il serait impossible de revenir sur toute adaptations du vampire, porté à l’écran, des adaptation des studios HAMMER FILMS (dont nous reviendront bientôt) aux phénomène TWILIGHT, la liste est fort heureusement abondante, et présente le vampire sous des aspects radicalement différents (nous reviendront également sur certains des films les plus emblèmatiques).
 
Le vampire, est, par essence, ni mort, ni vivant, c’est un non-mort, NOSFERATU, le mythe du vampire est reconnu dans divers folklores du mondes, ilest une créature qui évolue la nuit, à l’heure ou toutes choses sur terre meurent pour entammer un processus de renouveau qui commence au lever du soleil.
c’est une créature de contraste, qui vit la nuit comme nous vivons le jours, et lorsque les hommes «meurent», le vampire, lui ne meurt qu’au lever du soleil, symbole de vie et de renouveau, tels est sa manière de mourir dans le NOSFERATU de MURNAU; dans la majeure partie des films vampiriques, on lui enfonce un pieu dans le coeur, enfin, il n’y a que dans le roman de STOKER, que le vampire moeurs d’un coup de couteau.
dans tout les cas:
«seul une femme au coeur pur, qui pourrait lui faire oublier le chant du coq viendrait à bout du vampire» .

http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/tomcruiseandbradpittininte260420081121178.jpg

Samedi 15 janvier 2011 à 18:49

 «Même le plus pieu des hommes qui chaque nuits récite ses prières, peut devenir l’homme-loup lorsque fleurit l’aconit et que luit la lune d’automne...»
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/thewolfman1254419594.jpg
ce vieux poême, Larry TALBOT en a apprit le sens à ses dépends lorsqu’en tentant de sauver une jeune femme, victime des attaques d’un loup, se fit grièvement blesser.
 
Le loup en question était en fait BELA un gitan atteint d’une térrible malédiction, LA LYCANTHROPIE ou la malédiction du loup garou.
 
ce film, réalisé en 1941 par GEORGE WAGGNER, nous emmène dans un petit village anglais, le village d’enfance de LARRY TALBOT, ce dernier y revient aprés des années suite au tragique décès de son frère.
 
Le loup-garou, ou lycanthrope trouve ses origines dans la mythologie grecque, la légende veut que LYCAON, le roi d’arcadie, ait offert la dépouille d’un de ses fils en offrande à ZEUS le père des dieux. Ce dernier emporté par la hire de ce spectacle ressucita l’infortuné et transforma LYCAON en loup.
 
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/HendrikGoltziusLycaon.jpg
Le mythe du loup-garou trouve également une part de son inspiration dans les spectacles de foire, éxhibant d’infortunés malheureux victimes d’un dérêglement hormonal tel que leur pilosité recouvre leurs visage et la majeure partie de leurs corps.
 
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/jojo713518.jpg
Cette malédiction nous renvoie au théorie Darwynistes sur l’évolution humaine, et la part d’animalité latente en chaques êtres humains, ce coté primaire que tous, nous essayons de dissimuler derrière des masques de civilitées et de politesses, et ces réactions conditionées présentes en nous depuis l’aube des temps.
 
De plus il reflète également notre potentiel de destruction, toute ces choses qui sont autant de besoins que nous devons assouvir, parfois dans le plus grand secret, et qui ne trouvent de réel fins que lors de notre dernier soupir.
 
Car oui, seul la mort nous libère de nos instinct prédateurs, et c’est ce qui arriva à Larry TALBOT,  qui rendit l’âme sous les coup répétés d’une canne au pommeaux d’argent.
 
http://nicetomeatyou.cowblog.fr/images/WolfManfondecran.jpg
«le chemin que tu as parcouru fut épineux, bien que tu n’aie commis aucunes fautes, mais comme la pluie penètre le sol, la rivière rejoint la mer vers une fin pré-destinées, tes souffrances prennent fin. Maintenant tu trouveras le repos, pour l’éternité.»

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast