Mais ils est un pays en particulier, où ces métaphores prennent tout leurs sens, tant les horreures de la guerre, tant les actes impardonnables, non seulement envers les hommes mais envers la nature ont été commises: le Japon.
les 6 et 9 Aout 1945, les petites villes d’Hiroshima et Nagasaki furent victimes des bomardement atomiques lançées par les Etats unis, suite au refus de l’ultimatum de Postdam.
6 jours après les bombardements, le Japon capitula, et le pays se reconstruisit sous la direction des autoritées américaines, les forces armées du japon, qui étaient autrefois grandes et puissantes et reignant sur presque toute l’asie, furent réduit à une simple force d’intervention.
Neuf ans aprés la catastrophe, un des plus grands studios de cinéma japonais, les studio Toho lâchèrent sur les écrans un terrible monstre, métaphore des horreures subies par le peuple japonais, et du traumatisme de la guerre: GODZILLA!
Ce monstre né de l’ésprit du producteur TOMYUKI TANAKA, ce Monstre, endormi depuis des milliers d’années dans une grotte sous-marine, fut réveillé par des éssais nucléaires dans la mer du pacifiques, dès lors, il n’aura de cesse de passer sa fureur sur les hommes, ravageant tout sur son passage.
Plusieurs personnes ayant contribué au film originel de 1954 sont resposable de la naissance de Godzilla, le premier est s ns conteste TOMOYUKI TANAKA, qui inventa sur le papier cette histoire de monstre dans le but originel de concurrencer le KING KONG de MERIAM C. COOPER et ERNEST B. SCHOEDSAK; le scénario s’intitulant, à la base, tout simplement «G» racontait l’histoire d’une pieuvre gétante, ce qui fut changé au final. Le nom de GODZILLA (prononciation américaine se traduisant pas le roi lézard) devrait se dire GOJIRA ( contraction de l’anglicisme GORILLA et tu terme japonais KUJIRA qui veut dire, baleine, la légende veut que ce nom fut porté par un membre du département des effets spéciaux, réputé poue sa carrure imposante).
Le second père du monstre est le directeur du département des effets spéciaux de la toho, EIJI TSUBURAYA qui donna corp au monstre (Tsuburaya est également connu pour avoir donné naissance à une des séries pour enfant des plus populaires au Japon ULTRAMAN) et le compositeur AKIRA IFUKUBE qui donna à la bête son terrible cri.
Enfin, le plus important fut le réalisateur INOSHIRO HONDA, cet homme réputé pour ses films intimistes et ses documentaires, diplomé de l’école des beaux arts, se chargea de donner au film, sa poésie fantastique, sa beauté des décors, et travailla au travers de ce films sur ses sujets de prédilections, l’écologie et les rapports de l’homme à la nature. le film est une fable pessimiste retranscrivant le sentiment de rancoeur du peuple nippon, à l’égard des américains, et se charge de montrer de façon imagée (les autoritées américaines surveillant de très près le productions cinématographiques à l’époque) le sentiment d’impuissance du peuple, le réalisateur semblant tenir ce discours: « regardez où nous en sommes, nous qui étions une grande armée, nous qui avions un grand empire, voici notre armée réduites à peau de chagrin, seulement trois petits tanks balayé par la moidre menace grotesque» .
Il est toutefois très important de noter que le réalisateur n’étant en aucun cas un militariste, semble témoigner plus de tendresse au petite gens, en effet, les premières victimes du monstre sont des pêcheurs, «les ouvriers de la mer».
Par ailleurs, le film de monstre japonais, se distingue de son homologue américain par sa formule scénaristique, dans le film américain, le mostre apparait, tue des personnes importantes, est détruit par un scientifique, et finalement tout le monde est heureux et retournent à leurs vie normale; dans le films japonais, en revanche, les petite gens sont les premières victimes, la solution utilisée pour détruire le monstre est aussi dangereuse que ce qui lui donna naissance, et le film se termine sur une fin amère, on enterre nos morts, on soigne nos bléssés, et on tremble de revoir surgir un autre monstre.
Avec le temps, Godzilla est passé du statut de menace à celui de héros, combattant d’autre monstres, du plus sublime au plus grotesque, au fur et à mesur, que les enfants se sont attachés au personnage, et que Godzilla entra dans la culture populaire, jusqu’a en devenir un élément phare.
Malheuseusement, jusqu’à récemment, le film originel ne fut disponible que dans une version américanisée, l’histoire légèrement modifè, minimisant l’implication américaine dans la naissance du monstre.
le film originel, se conclut par une mise en garde «ça ne se terminera jamais, les hommes continueront leurs courses folles, bombe A contre bombe A, bomme H contre Bombe H, peut être un jour, verrons nous ressurgir un autre godzilla...».