s’il est un monstre qui nous a fasciné plus que les autre, c’est sans contestes, la figure amblématique du vampire.
voila cent-quatorze ans aujourd’hui qu’un fonctionnaire originaire de Dublin publia le livre qui donnera au vampire, ses lettres de noblesse. En effet, le Dracula de BRAM STOCKER est aujourd’hui encore le roman le plus vendu aprés la bible, mais il n’est pas la seule oeuvre à conter les méfaits d’une telle créature, les premières traces du vampire dans la littérature, remonte à 1748, dans le poeme intitulé der vampyr d’Heinrich Augustin.
les premières proses vampiriques remontent, elles, à 1810 dans un texte de JOHN STAGG intitulé THE VAMPYRE, mais c’est le mouvement gothique apparu sous l’ère victorienne qui fera du vampire un emblème, avec les romans de JOHN WILLIAM POLIDORI, Carmilla de SHERIDAN LE FANU, et surtout le DRACULA.
Le vampire représente l’idée du diable lui-même, une sorte d’ange déchu, un homme qui s’est senti trahi par son dieu, qui, par esprit de revanche, se complait dans le pêché et le blasphème, il est tour à tour tueur et tentateur, repoussant et attirant à la fois.
Il est difficile d’aborder le thème du vampire, sans aborder le climat et le moeurs de la socièté victorienne, qui se passionnait pour l’hypnose et le mesmerisme, célébrait des messes noires, et se livrait au sado-masochisme et à la sexualité de groupe; il semblerait que cette même socièté avait pour habitude de s’habiller de noir en hommage à leur souveraine qui porta le deuil jusqu’à son dernier jour.
cette même reine aurait eu parait il des penchants nécrophiles.
C’est aussi la grande époque de la Syphilis, et la peur de la contamination sanguine (il va de soi que l’apparition du virus HIV redonne son actualité au genre vampirique)
tandis que dans les petites rue de white chapel, un autre monstre défie scotland yard, un autre monstre «venu de l’enfer» JACK L’EVENTREUR.
Il est toutefois amusant de noter que malgré le fait que l’image dominant de vampire étant un homme séduisant et monstrueux, c’est d’abord la femme qui eut la primeur de planter ses crocs dans la jugulaire du lecteur: la vampe une femme fatale, dangereuse et envoutante, tentatrice originelle, elle est l’image d’ EVE, qui emporta ADAM dans sa chute du jardin d’EDEN.
Le cinéma eut bientôt fait de tirer profit de l’image du vampire, le premier vampire de l’histoire du cinéma, est le mythique NOSFERATU, EINE SYMPHONIE DE GRAUEN (nosferatu, une symphonie de l’horreur) de FRIEDRICH WILHELM MURNAU en 1922, qui reprit l’histoire du roman de bram stoker en changeant les noms et les lieux, faute de n’avoir pu obtenir les droits de la veuve de l’auteur, elle éxigea que chaques copies du film soit détruites, mais il subsista et demeure aujourd’hui l’un des piliers du cinéma expressioniste allemand. Toutefois, le film se différencie du roman par l’approche plus directe du vampire envers ses victimes, ils se dit chez les spécialiste du genre que cette approche est motivée par l’homosexualité du réalisateur.
le second film traitant le thème du vampire est le DRACULA de TOD BROWNING, sorti en 1931. Sorti le jour de la saint valentin, le rôle du vampire y est tenu par un acteur d’origine hongroise alors assez méconnu, hormis pour avoir déjà joué le rôle du comte au théatre: BELA LUGOSI, son accent exotique, son regard pénétrant ainsi que l'érotisme latent pour l’époque, ne tardèrent pas à faire de ce film, un véritable monument de la culture populaire et à installer à jamais l’image du vampire telle que nous la connaissons aujourd’hui, celle d’un séducteur au charme envoutant.
il serait impossible de revenir sur toute adaptations du vampire, porté à l’écran, des adaptation des studios HAMMER FILMS (dont nous reviendront bientôt) aux phénomène TWILIGHT, la liste est fort heureusement abondante, et présente le vampire sous des aspects radicalement différents (nous reviendront également sur certains des films les plus emblèmatiques).
Le vampire, est, par essence, ni mort, ni vivant, c’est un non-mort, NOSFERATU, le mythe du vampire est reconnu dans divers folklores du mondes, ilest une créature qui évolue la nuit, à l’heure ou toutes choses sur terre meurent pour entammer un processus de renouveau qui commence au lever du soleil.
c’est une créature de contraste, qui vit la nuit comme nous vivons le jours, et lorsque les hommes «meurent», le vampire, lui ne meurt qu’au lever du soleil, symbole de vie et de renouveau, tels est sa manière de mourir dans le NOSFERATU de MURNAU; dans la majeure partie des films vampiriques, on lui enfonce un pieu dans le coeur, enfin, il n’y a que dans le roman de STOKER, que le vampire moeurs d’un coup de couteau.
dans tout les cas:
«seul une femme au coeur pur, qui pourrait lui faire oublier le chant du coq viendrait à bout du vampire» .
Et les vampires étant ma passion je ne peux qu'en apprécier la justesse!